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GAËTAN TROVATO

Expérimenter la force visuelle de l’image en mouvement et
son pouvoir symbolique. Interroger sa sacralité et sa valeur
de mémoire. Comprendre les techniques et les outils à l’origine de sa mise en forme. Autant de thématiques qui animent
l’artiste vidéaste Gaëtan Trovato. Formé à l’École Supérieure
d’Art d’Aix-en-Provence, il s’est lancé depuis plusieurs années
dans une quête d’exploitation des différentes techniques cinématographiques, afin d’exploiter les possibilités offertes par
le médium filmique. Des techniques mixtes sont alors convoquées, tel que la récupération de plans sur pellicule 35mm, le
found footage, les prises de vues réelles… Grâce à celles-ci,
le vidéaste recrée des récits, souvent abstraits et matiérés, où
des « images errantes » de films anciens viennent rencontrer
de nouvelles prises de vue qu’il capture lui-même. L’artiste
évoque ainsi les reconstitutions mentales propres au fonctionnement de la mémoire humaine. Rien n’est jamais plus exactement comme nous l’avons perçu la première fois. Comment
dès lors le souvenir se reconstitue-t-il dans notre mémoire ?
La mémoire n’est jamais purement objective. Le souvenir est
toujours imprégné de nos sensations et émotions. Il évolue et
change au cours du temps. Figer l’image en mouvement en
la capturant par la caméra serait alors la solution objective,
mais notre compréhension de celle-ci ne change-t-elle pas à
chacune des projections puisque nos connaissances et notre
histoire personnelle évoluent également ? Tout serait alors toujours empreint de subjectivité ?
Le souvenir s’ajuste à notre tolérance, il se rejoue dans notre
tête jusqu’à ce que nous le figions pour un moment, de la
même manière que la séquence d’un film se tourne plusieurs
fois jusqu’à atteindre la prise parfaite.

Le vidéaste convoque l’histoire et la mémoire du cinéma à travers
d’anciens films emblématiques, dont il extrait certaines scènes
afin de les réinterpréter. Cette réinterprétation intervient par la
combinaison d’anciennes prises de vue avec de nouvelles. La
particularité de la démarche est que l’artiste adopte le même
angle de vue pour capturer les scènes actuelles. Il fond ensuite
les deux images ensemble. Cette technique de superposition
et de fusion des images perpétue en quelque sorte une longue
tradition picturale. La vidéo devient l’héritière du questionnement
pictural de la matière même de l’image. Influencé par la peinture
italienne renaissante ou les expressionnistes allemands, Gaëtan
Trovato s’inspire ainsi de la technique du glacis pour ajouter du
sens aux images. Il joue du lien entre vidéo et peinture en manipulant la matière première de l’image animée : le photogramme.
Il révèle ainsi les strates narratives et plastiques de l’image en
mouvement. Le spectateur revit un film qu’il a pu voir auparavant,
et est invité à s’interroger sur le souvenir qui lui en est resté, la
manière dont il s’en souvient et les écarts qui existent entre souvenir et vision. De cette manière, l’artiste révèle ce qu’il y a sous
l’image, les strates de sa et de notre mémoire. Le spectateur
est extrait de sa passivité, il doit créer sa propre narration à partir du champ d’interprétation que lui offre l’image. Quelquefois
la bande-son prend également de l’importance, par de brèves
paroles ou dialogues qui nous interrogent également sur ce que
nous voyions. En expérimentant visuellement le passé, Gaëtan
Trovato fait parler le présent. Il joue sur la double temporalité qui
se crée par l’assemblage, et qui pour lui représente le regard
qu’il porte sur notre époque actuelle : notre culture est une redite
historique et artistique.

Toutes les vidéos présentées sont visibles à cette adresse :

www.gaetantrovato.tumblr.com

GAËTAN TROVATO

né en 1987, vit et travaille à Marseille

Expositions

22, cours Lieutaud 13001 marseille
gtrovato@hotmail.fr | + 33 6 51 28 24 06
mda | T496619 siret | 801 150 368 00018

2014
SUPERVUES 14 | Hotel Burrhus | Vaison-la-Romaine
IMAGE ET TEMPS RÉEL | lauréat de la bourse de l’observatoire des images numeriques | la compagnie | Marseille
LES ALTERS’NATIFS «SOIRÉE VIDÉO» | collectif Made | Cobonne
VIS à VIS | Galerie Bog-Art | Bruxelles
IL Y AVAIT UNE FOIS | Mac arteum | Châteauneuf-le-rouge
LOVE SCREEN #1 | La Fabulerie (plateforme Hydrib) | Marseille
PHOTOGéNIE (exposition personelle) | Arcade PACA (galerie itinérante de l’iup aic) | Aix-en-Provence

2013 | D.N.S.E.P (felicitations du jury) | Ecole Supérieure d’Art d’Aix-en-Provence
2011-2012 | Arts visuels et médiatiques | UQàM | Montréal | Canada
2011 | D.N.A.P (felicitations du jury) | Ecole Supérieure d’Art d’Aix en Provence
Membre de Commonplaces | Bruxelles | www.commonplaces.be
Chargé de communication | La compagnie, lieu de création | Marseille
logiciels : Final Cut Pro | After Effect | In design | Photoshop | html, css (bases)

2013
IMAGE AMORCE (exposition personelle) | Galerie HLM | Marseille
«soirée carte blanche» | La compagnie | Marseille
NOUVEAUX REGARD | Atelier Paul Cezanne | Aix-en-Provence
LABOFICTION | Workshop | faculté des arts d’Alexandrie | Egypte
2012
NOTRE MONDE 3 | Workshop-exposition | Les instants vidéo | Marseille
NATURE(S) | Fondation Vasarely | Aix-en-Provence
PLAN/SEQUENCE | Galerie Intérieur-Exterieur | Aix-en-Provence
SMART 2012 | Salon d’art contemporain | Aix-en-Provence
VOYAGE-VOYAGE | Exposition collective | Ecole Supérieure d’art | Aix-en-Provence
2011
ETAT DES LIEUX #1 | exposition collective | Collectif du balcon | Montréal
29 IMAGES SECONDE | Exposition collective | espace Seconde Nature | Aix-en-Provence
IMAGES TRANSVERSALES | Festival vidéo | Théâtre de l’Olivier | Istres
Diffusion vidéo Hypothèse(s) (avec Francis Dohmont) | espace Seconde Nature | Aix-en-Provence
Exposition DEHORS-DEDANS exposition collective | Museum d’Histoire Naturelle | Aix-en-Provence
La Barque | sélection «FLARe#17» | Montpellier
-diffusion «La nuit de l’instant» | Marseille
-diffusion sur Arte Creative.
Cinéma
2010 | Incarmo | Court métrage (scénario et réalisation) :
2008 | Un bateau pour Vanuatu | Court métrage (réal : N. Talbi) | 1er assistant mise en scène
2007 | La ritournelle | Court métrage (réal : N. Talbi) | 1er assistant mise en scène
Workshops
2011 | Lamelouze (Gard) Production vidéo autour du conte et de la légendes.
2011 | Installation video dans le cadre du festival du documentaire «Première fois»

KINOPANORAMA-4D | 2014 (réalisé avec Julien Ferrato)
installation vidéo, 5 vidéos projecteurs, 1 maquette en carton, materiuaux mixtes

Entre espace de tournage et installation, 4D est une tentative de restitution d’objet cinématographique. L’installation se présente sous la forme d’une maquette en carton représentant un paysage urbain dont les personnages prennent possession.
Encerclant ce « morceau de ville », se trouvent les rails d’un petit train électrique équipé d’une caméra embarquée permettant
de réaliser un travelling. L’outil cinéma s’en retrouve infantilisé et il paraît accessible. Tout comme l’utilisation du carton dans la
construction des immeubles, ces cartons qui à l’origine constituent les boîtes où nous entassons nos vieux souvenirs, dans un
grenier ou une cave... Le spectateur a le choix de construire son propre récit par le simple sens de sa déambulation autour de
l’installation, il constitue sa propre approche du scénario en tentant de coller entre eux les différents morceaux d’histoires qu’il
peut voir et parfois suggérer. L’installation convoque les souvenirs de l’imaginaire liés à l’enfance, de ses histoires, sans sens
ou logique, inventées par les enfants lorsqu’ils jouent avec des idoles modernes faites de bois ou de plastiques. Le « film »
suit la plongée de corps « humain » dans un espace qui tente de reproduire une réalité fictive. Une poursuite, une fuite effrénée entre deux personnages dans un décor inventé. Jouant sur le dehors et le dedans, le spectateur est alors invité à voir le
trucage, à comprendre les mécanismes de fabrication des images et à y participer.
«Le jeu est une action qui se déroule dans certaines limites, de lieu, de temps et de volonté, dans un ordre apparent, suivant
des règles librement consenties, et hors de la sphère de l’utilité et de la nécessité matérielles. L’ambiance du jeu est celle du
ravissement et de l’enthousiasme, qu’il s’agisse d’un jeu sacré, ou d’une simple fête, d’un mystère ou d’un divertissement.
L’action s’accompagne de sentiments de transport et de tension et entraîne avec elle joie et détente. »
Johan Huizinga - Homo Ludens, Essai sur la fonction sociale du jeu - 1988

TRINAKRIA | 2015 (en cours de montage)

court métrage (17 min) co-réalisé avec Romain Rondet et Robin Touchard

projet collectif avec Orestis Veillis, Tom Bouet, Quentin Perrichon, Gabriele Salvia et Lucile Teche

Trinakria est le nom donné par les Grecs à la Sicile au temps de leurs dominiation, signifiant «les trois pointes» le mot designe
les trois villes aux extremitéss de l’ile (Messine, Marsala et Syracuse). Trinakria est un projet pluridisciplinaire. Autour d’un
élément centrale (le court métrage), sculpture, installation, photo et vidéos complèteront le projet dans une formes pouvant
aussi être exposées. Le court métrage court métrage qui prend racine dans le mythe grec d’Hephaistos (Vulcain) et la
cosmogonie qui jalonnent l’histoire de la Sicile.
Il est aussi la libre interpréatation d’un texte de Jean Epstein paru en 1926 : Le cinématographe vu de l’Etna.
Le film suit les tribulations d’un groupe de jeunes créateurs partit à la rencontre du plus grand volcan d‘Europe et à la chute
de l’un d’entre eux face à la puissance de Vulcain. A partir d’un scénario très simple le conception du film à tenté de degager
dans sa production un recit fictionné et experimental qui à laissé des espaces d’improvisations et de confrontations face aux
décors. L’idée était de provoquer le réel, de le convoquer plutot que d’en être le maladroit metteur en scène.
Rendre compte d’un besoin de vomissement de notre époque.d’un individu créateur dépassé par ses pulsions en se
confrontant a la toute puissance de la nature. Une cosmogonie contemporaine d’un nouveau présent où se dilluent des
mythologies interprétées, l’indigestion médiatique et l’expressions des pulsions personelles au sein de l’organisation sociale,
rytmée par le cycle des saisons, du jour et de la nuit, des forces cosmiques aux éternels drames de la création du monde.
Partit se confronter à Vulcain, le protagoniste se voit dépassé par l’obsesion d’une quête qui semble le demunire de toute
raison.

LE DINER | 2014

installation vidéo, 2 vidéos projecteurs, 4 écrans à projection.

Quatre panneaux blancs et légers semblent flotter dans l’air.
Ils montrent des extraits qui regardent, qui attendent, comme enfermés dans un boucle temporelle déployée dans les lieux.
Le diner met en scène deux extraits des films Rich and strange d’Alfred Hitchcock (il apparaît aussi dans l’installation extrait
d’une interview pour la télévsion américaine) et Citizen Kane d’Orson Welles.
Accoudée à la commode, une actrice semble réciter sa réplique en s‘adressant directement à Hitchcock et au spectateur lui
même. Remettre en scene ces extraits est la suite logique d’un processus visant à redistribuer les regles etablis d’apprehension
des images du cinéma et confère à l’ascemblage une nouvelle dimension et temporelle.

DUO PERSONA | 2013

installation vidéo, 1 vidéo projecteurs, 1 écran transparent, 1 T.V

Un court extrait du film Persona d’Ingmar Bergman est projeté sur une vitre transparente enduite progressivement de plâtre. La
projection accroche alors au support. L’action qui suit consiste à ôter le plâtre en suivant la trajectoire de la main de l’enfant.
L’installation tente de recrer la relation tactille opéré par l’enfant dans l’extrait. Le dispositif me permet de jouer avec les strates
de l’image et d’en differencier l’appréhension pour le specteateur.

TEMPLUM | 2013

installation vidéo, 2 vidéos projecteurs HD, 3 panneaux, toile à projection,

L’installation première réponse à mes questons autour du statut de l’image, de son temps et de sa mise en espace. L’ensemble
regarde du coté de la théâtralité et l’idée d’une scénographie des images du cinéma. Elle y fait référence par ses matériaux
(les panneaux de bois simple rappel les décors baroques de théâtre), car le spectateur du cinéma et du théâtre (la structure
de la séance est empruntée à la représentaton théâtrale) est d’abord dans une positon passive et contemplatve. Lever les yeux
vers la grande image, c’est en accepter de s’y soumetre. Ici il s’agit de remetre en espace cet agencement de fragment de
cinéma. Créer un dispositf qui ne serait ni une pièce de théâtre, ni une sculpture, mais juste une propositon d’agencement. La
caméra devient l’oeil du spectateur qui peut déambuler librement. Le cinéma est une question de point de vue. Il contient une
part de machinerie, de trucage (si cher à Mélies). En se trouvant derrière les panneaux le spectateur peut aussi s’apercevoir du
paradoxe des images des personnages qui finissent par regarder le spectateur lui-même. Les scènes de contemplation m’ont
toujours fasciné. J’aime voir au cinéma le personnage de dos face à de larges espaces. Un personnage souvent face à son
destin tout entier matérialisé par son champ de vision. Le templum à l’époque grec qui désigne un espace sacré délimité par le
champs de vision entre deux arbres. La même ou les augures (les prêtres) lisaient les phénomènes naturels en les interprétant
comme des présages.

SHADOWPLAY | 2014

série de 8 videos sur moniteurs, durée variables.

Etudier la remise en scène du souvenir pour les besoins du récit. Cette série montre des images mises à plats, dans l’incohérence
qu’elles offrent. De célèbres séquences de télévision ont eu droit à leurs remakes pour les besoins d’un film au cinéma.
Superposés, ces deux temps révèlent les marionnettes de la fiction se déplier dans les extraits télévisuels déjà, eux-mêmes,
fictionnés. À chaque fois le collage passe d’abord par le son en tentant la synchronisation.






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