La rencontre (10) (PDF)




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Title: La rencontre
Author: Francis JAN

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La rencontre

Henri arrive à bord de l’avion Air France à la Martinique. Le commandant de
bord est l’ami d’Henri, le commandant le salue devant la porte de l’appareil.
Henri : Au revoir et bonne route.
- Le commandant de bord : A la prochaine fois Henri, et, donne le bonjour à ta
sœur Samantha pour moi. Sois prudent. Henri la guitare dans son dos ainsi que
la valise dans sa main droite, descend de l’avion.
Il répond au commandant de bord.
Henri : Je n’y manquerai pas. Je lui ferai ta commission.
Téna prend la valise de la main de son beau frère Henri.
- Téna : Donne-moi ta valise. Téna et Henri sortent de l’aéroport du Lamentin.
Ils prennent une route de campagne. Sur la route de la commune du Vert Pré,
une vache sort de son pâturage devant la voiture de Téna qui freine à temps.
Henri se met quand même en colère après Téna parce qu’il croit que son beau
frère allait écraser la vache.
- Henri : Attention devant toi, Téna. Tu le fais exprès où quoi ?
- Téna : Ne t’inquiète pas, je l’ai vu à temps.
Après cela, Téna traverse une petite rue de Fort-de- France.
Dans la voiture.
Henri : Cela me fait plaisir de te revoir, tu sais Téna. Surtout après ce long
voyage que j’ai fait.
Henri et Téna arrivent enfin devant l’escalier de l’immeuble de Samantha. Elle
accueille son frère Henri, les bras grands ouverts devant sa porte.
Samantha : Oh ! Quelle surprise de te revoir Henri.
- Henri : Tu vois, je suis un petit cachottier. Je viens te voir sans que tu le
saches à l’avance. Tu as aussi le bonjour du commandant de bord.
- Samantha : Merci, entrez donc, ne restez pas dehors.
- Téna : Je vais acheter une bouteille de rhum. Je crois qu’il ne m’en reste
plus.
- Samantha : Alors à tout de suite, chéri.
Téna reprend aussitôt sa voiture pour aller au supermarché.
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Tout à coup, une vieille quatre cent quatre arrive très vite devant sa voiture.
Téna n’a pas pu éviter l’accident qui se fera sans gravité.
C’est juste l’avant de sa voiture qui se trouve un peu endommagé. Téna sort de
sa voiture pour connaître les dommages qu’a subit sa voiture. L’homme qui
causa l’accident est aussi inquiet que Téna. L’homme sort aussi de son véhicule
Pour voir à quelle personne à qui il a affaire.
L’homme : Excusez-moi monsieur. Ce n’est pas volontaire de ma part.
Pardonnez- moi. J’avais une course très urgente à faire.
- Téna : Vous aurez pu tout de même faire attention, monsieur. L’homme
d’origine européenne ne répond pas tout de suite à Téna qui lui demande
de lui faire un constat. L’homme bondit de joie en voyant Téna.
- L’homme lève les bras en l’air.
- L’homme : Oh, mais que je suis heureux de te revoir Téna.
Téna tout surpris reconnaît cet homme, c’est Alphonse, un ami d’enfance.
- Téna : C’est …c’est toi Alphonse ?
- - Alphonse : M’aurais-tu déjà oublié mon frère ?
Aussitôt Téna revient à lui.
- Téna : Qu’est-ce que tu deviens cher camarade ?
- Alphonse : Comme tu vois, je suis venu en vacances chez toi.
- Téna : Cela ne fait rien pour la voiture. Je l’emmènerai au garage demain
matin.
- Alphonse : Désolé, j’ai un gros problème chez moi en ce moment. Je n’ai
pas le temps de rester avec toi.
Téna sort un papier et un stylo et marque son adresse et son numéro de portable.
- Téna : Tiens, voilà mes coordonnées. J’habite à deux pas d’ici, viens y
faire un tour quand tu auras le temps.
Alphonse prend le bout de papier et s’en va dans sa voiture, sans demander
son reste. Téna regarde partir son ami sur un air d’inquiétude.
Téna : Oh ! il me semble bien que tu étais heureux de me voir, pourtant
Alphonse.
Téna abandonne l’idée d’acheter du rhum. Il repart chez lui, troublé par ce
qui vient de se passer.
Henri et Samantha se retrouvent dans le salon. Après que Téna ait fini de
raconter son histoire, sa femme et Henri discutent une dernière fois avant
d’aller se coucher, car la nuit arrivait très vite.
- Henri : Dis donc, il est bon ton jus de prune, Samantha.
- Samantha : C’est moi qui l’ai fait et puis ça remplacera votre rhum.
- Henri : As-tu trouvé du travail ici beau frère ?
- Téna : C’est toujours la grosse galère. Je suis surtout écrivain
- Henri : Tu joues encore de l’harmonica ?
- Téna : Oui de temps à autres.
- Henri : A propos, j’ai enfin sorti mon premier compact disque solo.
- Téna : Chouette alors.
2

- Samantha : Bon, ce n’est pas tout, il est grand temps d’aller se coucher.
Demain il fera jour.
- Téna : Henri, tu iras te coucher dans la chambre qui est en face de la
notre.
Samantha : Bien, sur ce, bonne nuit à vous deux.
Henri s’allonge sur son lit pour dormir. Il va passer une nuit épuisante pour
la première fois de sa vie, en ce disant, que arrivera t-il à Alphonse.
Téna : Je suis sur que tu passeras une bonne nuit, Henri.
Henri : Ca m’étonnerait. Je fais que cauchemarder ces temps-çi.
Le lendemain matin, Téna se lève pour savoir si Henri dit vrai. Il va dans sa
salle de bain se doucher tout en sifflotant. Puis il s’habille à nouveau, mais
différemment cette fois-çi. Il part pour déposer sa voiture au garage, de son
ami Luc.
Téna demande au garagiste de réparer sa voiture.
- Téna : Peux-tu m’arranger ces quelques dégâts Luc ?
- Luc, le garagiste : Ta voiture est vraiment usée et à beaucoup de
kilomètres à son compteur tu sais.
- Téna : Bizarre, que dois-je faire ?
- Le garagiste : Laisse là moi pour une semaine, je vais voir ce que je peux
faire pour toi.
- Téna : Bien, je te la laisse et à bientôt.
- Le garagiste : Au revoir et ne te lamente surtout pas.
Téna rebrousse chemin, cette fois-ci à pied. A sa grande surprise, il revoit son
ami Alphonse qui s’approche de lui.
- Téna : Tiens, Alphonse, tu fais bien de passer par là.
Alphonse bouscule avec sa main l’épaule de Téna qui pourtant est costaud.
- Alphonse : Je n’ai pas besoin de te revoir Téna, abruti.
Téna était surpris sur les propos étrange, d’Alphonse.
- Téna : Qu’est-ce que tu as Alphonse ? confie- toi à moi, ce n’est pas si
- difficile que ça.
- Alphonse : Non, tu n’es pas à la hauteur. Tu ne feras rien pour moi.
Téna se stresse sur le moment, puis se ressaisi.
- Téna : Oh là… mais ça ne te ressemble pas cette façon d’agir. Comment
ça, je ne ferai rien.
Alphonse pousse un grand cri, puis s’éclipse sous le nez et à la barbe de Téna.
- Alphonse : Lâche-moi !
- Téna : Dommage que je ne peux pas le raisonner.
Quelques secondes après, Téna regarde sa montre.
- Téna : Bon, je retourne chez moi avant. Quelques instants après, Téna
frappe à la porte de sa maison. Henri ouvre la porte. Samantha est dans la
cuisine, et elle dit à Téna.
- Samantha : Tu penses à prendre la clef chéri.
- Téna : Je pensais que vous étiez déjà réveillé.
3

- Samantha : Comment cela s’est- il passé doudou ?
- Téna : Tu ne vas pas me croire. J’ai rencontré mon ami, Alphonse. Il m’a
agressé et ensuite il s’est s’enfuit, je ne sais où.
- Samantha : Ce n’est pas le plus grand ennui que tu as déjà eu de toutes les
façons. Téna est un grand homme, un écrivain.
- Téna : Il faut que j’essaie de le revoir, j’ai un peu peur pour lui.
- Samantha : Et ton garagiste, qu’est-ce qu’il a dit sur ton accident de
voiture.
- Téna : Je le revois d’ici une semaine.
- Samantha : Venez, j’ai préparé le petit déjeuner pour vous.
Au moment de se mettre à table, le téléphone sonne deux fois sans qu’aucun
d’eux ne réagissent. Le téléphone sonne deux coups puis s’arrête.
- Téna : Bizarre, le téléphone sonne deux coups et il s’arrête.
- Samantha : Ne t’angoisse pas pour ça seulement mon amour, tu n’as qu’à
prendre tranquillement ton petit déjeuner.
- Samantha voulait tout simplement rassurer son mari.
- Téna : D’accord ma femme. Mais je pense que tu as tout de même tort.
- Samantha : Alphonse est assez grand, mais malgré tout, je ne me sens pas
très en forme aujourd’hui à cause de ce qui est arrivé.
Henri réplique à son tour.
- Henri : C’est vrai, moi aussi je dors très mal, et je fais des cauchemars,
Samantha n’ose pas te le dire, elle ressent certainement les mêmes choses
comme moi.
- Téna : Alors dis-moi ce que tu rêves la nuit.
- Henri : J’ai la nette impression que c’est un rêve prémonitoire, je nage au
large du Rocher du Diamant, en plein milieu des vagues.
- Téna : Ce côté de la mer, est calme, je ne pense pas que c’est dangereux.
Samantha, sa femme lui répliqua.
_ Samantha : On est parfois amené à sauver des vies, comme tu nages très
bien, ça peut servir. Les gens sont imprudents. Et il dit à sa femme.
- Téna : En tout cas ton chocolat avec de la cannelle et du citron vert est
délicieux.
- Samantha : Tu me complimentes toujours, devant mon frère.
- Téna : La vie est difficile parfois, même ici. Et puis ce ne sont que des
- mauvais rêves Henri. Comme tu en as l’habitude d’en faire. Ca finira bien
par s’arrêter un jour.
Un léger sourire se dessina sur les lèvres d’Henri en entendant cela. Quand ils
finirent leur petit déjeuner, Henri leur proposa une pause musicale dans la salle à
manger.
- Henri : Ecoutons tranquillement ma musique, sur mon compact disc. Ca
vous plaira sûrement.
Téna réplique avec une joie sans égale.

4

- Téna : Oui volontiers. On verra de quoi tu es capable. De toutes les
façons, je connais un peu ton répertoire, de musique.
Samantha dit à son tour à Henri.
- Samantha : Où sont tes autres amis musiciens ?
- Henri : Ils sont tous partis en vacances chacun de leur côté.
Sur ces quelques mots échangés entre eux, ils écoutent tous avec bonheur la
musique pop- rock d’Henri sur des fauteuils bien douillets.
Après une heure de musique bien écoutée, Samantha éteint le son de la chaîne
Hi-fi sous un air de satisfaction. Ainsi que son frère et son mari. Puis vers trois
heures de l’après- midi, ils font un petit somme de trois quart d’heures, comme
avaient l’habitude de faire Samantha et Téna chez eux.
- Téna : Et bien Henri, ta sœur et moi on est dans notre chambre. Si tu
veux, repose-toi à nouveau. Nous, on a toujours cette habitude de faire.
Puis Samantha rajoute : On dînera sur le tard chez la mère de Téna. Ca
sera bien tu verras, il y aura énormément à manger et à boire. On écoutera
de la musique pop-rock. Henri sera très heureux que l’on puisse apprécier
de la bonne musique. Mes parents habitent dans une maison dans la
commune de Saint-Joseph à côté de celui de l’oncle de Philippe.
Henri : Bon. Très bien ça me paraît très intelligent.
Puis le couple s’enferme dans leur chambre.
Henri contrairement à eux ne se couche pas. Il préfère jouer sans parole de sa
guitare. Il jouait un son mélodieux.
Henri : C’était la première fois que je sortais, sans vous, un air sans parole.
C’était hyper génial.
Le couple avait terminé leur petit somme. Il était quatre heures de l’après-midi
plus exactement.
Téna prend son portable pour joindre un autre ancien camarade d’école.
- Téna : Salut Philippe. Comment ça va, pourrais-tu amener Samantha,
Henri et moi dans ma famille ?
- Philippe : Comment, tu es sans voiture vieille branche.
- Téna : Ce n’est pas tout à fait ça. J’ai eu un accident hier en voulant aller
dans un magasin. Ma voiture est au garage. Je revois le garagiste dans
une semaine.
- Philippe : Tu es chanceux, je viens juste d’annuler un rendez- vous avec
mon frère. Donc, je pourrais tous vous conduire chez tes parents. J’arrive
seulement dans quinze minutes. Alors à tout de suite. Téna dit merci à
son ancien camarade de classe, puis il coupe son portable.
- Téna : Bon, eh, Philippe arrive dans quelques minutes, préparez vous. Il
nous amène dans sa voiture. Je demande à mes parents de tout mettre en
œuvre pour nous recevoir. Philippe reste manger avec nous chez mes
parents. Puis, Téna compose le numéro de son père et de sa mère pour
les prévenir de son arrivée chez eux.

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Quinze minutes après, Philippe arrive devant l’immeuble de Samantha et Téna.
Il klaxonne deux fois pour les avertir. Téna, Henri et Samantha sortent de
l’appartement au bruit du coup de klaxonne. Téna s’avance vers Philippe.
- Téna : Salut Philippe. Merci d’être venu nous prendre. C’est très sympa.
- Philippe : Tu es pour moi un vieux camarade de classe. L’amitié entre
nous est toujours là. Pourvu que cela dure. Puis ils montent tous les trois
dans la voiture de Philippe.
- Philippe : Alors comme ça, tes parents invitent tout le monde dans leur
jolie maison.
- Téna : Oui. Tu pourras rester manger avec nous Philippe. Si tu veux.
Une bonne heure après, ils arrivent à Saint Joseph. Le père de Téna sort dehors
pour voir son fils.
Victor appelle sa femme Françoise pour lui demander, de venir.
- Victor : Françoise, voici Téna, Samantha, Henri et un de leurs amis.
- Françoise : Oui, j’arrive tout de suite chéri.
Le père de Téna fait signe à Philippe de mettre sa voiture de côté.
- Victor : Tiens Philippe, mets ton véhicule dans le garage. Je ne conduis plus
depuis quelques temps. Ca ne me gêne pas.
Une grande table et des chaises sont installées dans le jardin des parents de
Téna. Tous les invités sont assis. La mère de Téna commence à distribuer les
apéritifs. Les amuses gueules et les boissons désirés par chacun. Peu après, la
mère de Téna demande aux invités de se servir le repas. Victor met la lumière
pour qu’il puisse voir clair, car la nuit arrivait tout doucement.
- Françoise : Commencer à vous servir. Il y a tout ce qu’il vous faut ici.
Le père de Téna dit alors : Manger, faites honneur à ma femme. C’est une très
bonne cuisinière.
- Françoise : Mes plats locaux sont préparés avec beaucoup d’intérêts.
Alors régalez- vous mes amis. Jusqu’à ne plus avoir faim du tout. Il y a
tout ce que les antillais aiment sur notre belle île de la Martinique. Et cela
va de soi.
- Téna : Alors, commençons à manger.
- Victor : Oui, faites plaisirs à ma femme et bon appétit à vous tous.
Les invités des parents de Téna se servent leur repas sur la musique d’Henri.
Pendant une heure dans cette nuit étoilée, ils passent de la musique
antillaise. Du zouk- love. Françoise fit une remarque cependant à sa belle
fille Samantha.
- Françoise : Dis Samantha, j’ai quand même trouvé la musique zouk- love
un peu mieux que celle d’Henri ton frère.
- Samantha : Mais oui, belle mère, mais ces deux styles de musique ne sont
pas du tout comparables. C’est tout à fait un autre registre.
Le plat principal était terminé. Françoise leurs proposaient plusieurs desserts.
- Françoise : Voici quelques fruits de notre belle île, dégustez ceux que
vous aimez. Ils sont très agréables à voir.
6

Le père de Téna lui pose une question.
- Victor : Comment se porte ton ami Alphonse le dessinateur de bandes dessinées ?
- Téna : Justement, il est en ce moment en vacances chez nous. Il me
semblait un peu angoissé. Certainement les problèmes de la vie
quotidienne. Je pensais souvent à lui. Il faut que je pense encore à
Alphonse. J’ai oublié de lui donner mon numéro de portable. Il me donne
à chaque fois un faux numéro.
- Victor : Le plus important fiston c’est de donner celui de ton
appartement. C’est en cas d’une urgence. Tu lui passes celui de ton
portable.
- Samantha : Ah ! mais j’y pense chéri, tu ne m’as pas dis que tu as noté
sur une feuille, ton numéro de mobile pour Alphonse ?
- Téna : Ah ! mais oui. C’est vrai Samantha.
- Victor : Ben alors fiston, tu ne sais plus ce que tu fais où quoi ?
- Téna : C’est vrai papa. De toutes les façons, les absents sont dans leur
tort. Alphonse navigue dans un autre endroit. J’imagine qu’il aimerait
beaucoup me parler.
- Victor : Bien, à propos, Samantha, j’espère que mon fils Téna est fidèle.
- Samantha : Mais oui beau père, il n’y a pas d’inquiétude à avoir. Et c’est
au tour de Téna de répondre à ce sujet.
- Téna : Comme Samantha est chanteuse de zouk- love, il pourrait se passer
beaucoup de choses tu sais. Le père de Téna éclata de fou rire sur les
propos de son fils.
- Téna : Papa, mon troisième roman sort ces jours ci.
- Victor : C’est super, tu parles certainement du « fils disparu ».
- Téna : Alors qu’en penses- tu ?
- Victor : C’est super bien.
- Téna : Tu aimes toujours la lecture ?
- Victor : Oui je lis toujours. Mais depuis quelques temps, je fatigue des
yeux. Par contre, tes petits cousins apprécient les bandes- dessinées
d’Alphonse.
- Téna : Il est aussi costaud que moi. Il est très surprenant. J’espère qu’il
est en pleine forme en ce moment et qu’il visite notre pays. Son coup de
coude était terrible. C’est un très grand athlète pour un dessinateur mais
inquiète. Qu’est ce que j’avais été surpris par son coup. Il m’avait l’air
d’être inquiet de toutes les manières.
- Victor : Oh ! je pense que tu le reverras ton cher ami.
- Philippe dit à Téna : Alphonse ce n’est pas le métropolitain dont tu
m’avais parlé ?
- Téna : C’est exact, Philippe. Tu as dû le voir au moins, une fois dans ta
vie.
- Philippe : Ah bon ? C’est étrange, je ne me souviens plus du tout de lui.
7

- Téna : C’est un moustachu à lunettes.
- Philippe : Et il dessine depuis longtemps ton ami ?
- Téna : Oh oui, cela fait environ vingt ans, il aura trente ans, il a
commencé à l’âge de dix ans en banlieue parisienne. J’ai publié mon
premier roman en même temps qu’il s’est fait éditer sa première bandedessinée.
- Philippe : J’ai appris que tu dessinais aussi ?
- Téna : Oui avant, mais par qui tu l’as appris ?
- Philippe : Par Jean-Luc, un copain du lycée Saint-Joseph, justement.
- Téna : Et qu’est il devenu ce gars la ?
- Philippe : Cela va faire deux ans que je n’ai plus de ses nouvelles. C’est
étrange, je ne t’ai jamais vu dessiner.
- Téna : C’est normal. Je ne dessinais pas beaucoup. Alphonse était en
primaire avec moi. Lui par contre dessinait énormément. Et à la fin j’ai
fini par arrêter complètement le graphisme.
- Philippe : Il a persévérer. C’est pourquoi il a réussi dans le dessin. Mais
rien n’est jamais acquis dans ce métier.
- Téna : Oui. Et c’est depuis la primaire que l’on se connaît. Et c’est à
partir de là que l’on a lié amitié. J’étais parti à l’âge de seize ans à la
Martinique.
- Philippe : Et qu’est ce qui est arrivé depuis ce jour là ?
- Téna : Eh bien, il m’avait fait promettre de lui écrire.
- Philippe est antillais et il avait fait le lycée avec Téna à la Martinique, à
Saint-Joseph.
Philippe dit ensuite à son ami.
- Philippe : Alphonse aimait bien les îles à ce que je vois.
- Téna : Oui, un petit peu.
La mère de Téna dit à son fils
- Françoise : Il ne t’a jamais demandé de raconter des histoires sur ces
dessins ?
- Téna : Non, il a déjà un coéquipier. Cela lui suffit m’a-t-il dit.
- Victor : A ce que je m’en souvienne fiston, tu as commencé à écrire tes
livres à ton retour à la Martinique.
- Téna : C’est bien ça papa. Mon livre a été édité au pays quand j’avais
vingt- quatre ans, j’en suis fier aussi.
- Victor : Moi aussi fiston, quand j’avais appris ta publication, je ne voulais
pas y croire.
- Françoise : Moi pareille, mon enfant. La mère de Téna parlait toujours
tendrement à son fils. Et Téna faisait et fait encore à l’heure actuelle les
éloges de ses parents. Il sauva plusieurs vies aux gens du pays qui
bravaient la mer, où se trouve le rocher du diamant, car il s’est très bien
nager. Il fut félicité maintes fois par le Maire de cette commune. On
nomme aussi le rocher, le rocher de l’amour. D’ailleurs, Téna rencontra sa
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femme sur cette plage. Ce qui lui rappelle aussi de bon souvenir. Car il
aimait se baigner avec Samantha, sur cette plage.
- Victor : Et grâce à Dieu, tu es toujours vivant mon fils.
- Téna : Oui père. Et tu m’as aussi appris à devenir un adulte. Qu’il fallait
marcher à quatre pattes d’abord, avant de devenir un homme. Depuis
cette phrase est resté enterrée dans ma tête. Le repas dura à peu près
jusqu’à deux heures du matin. Puis les invités dirent au revoir à Françoise
et Victor. Françoise parle à son fils en lui disant : Et bien mon enfant,
donne nous de tes nouvelles et bonne continuation. Victor embrasse son
fils et lui dit d’être prudent avec Philippe et les autres, sur la route.
- Victor : Faites attention Philippe. La route est dangereuse la nuit, allez-y
normalement.
- Philippe : Sans problème monsieur.
- Françoise : Aller au revoir et bonne route à tous. Quelques instants après,
ils embarquèrent tous dans la voiture de Philippe. Ils firent signe à Victor
et à sa femme de leur départ.
La route est incertaine à cette heure de la nuit. Car il y avait très peu de
lumière à Saint Joseph. Puis arrivé à un moment dans la campagne, Philippe
redoubla de vigilance. Puis beaucoup plus tard. Philippe réussi à
raccompagner chaque personne à domicile, en toute sécurité.
Lorsque tout le monde mis pieds à terre chez Téna, Philippe lui fit une toute
petite remarque, sur ses moyens financiers.
- Philippe : Tu penses avoir assez d’argent pour acheter une nouvelle
voiture Téna ?
- Téna : Il faut d’abord, que je retourne, dans deux jours chez le garagiste.
Pour savoir si l’état de ma voiture est stable. Je ne serais vraiment fixé,
qu’à ce moment là.
- Philippe : C’est tout ce que je voulais savoir.
Philippe Serra fortement, la main de son ancien camarade de classe. Et il
embrassa tendrement la joue de Samantha. Elle monte dans l’immeuble où ils
habitent en laissant seul son mari pendant une ou deux secondes avec
Philippe et Henri. Par la suite, ce fut le départ pour Philippe qui habite seul
dans son appartement. Téna entra enfin chez lui avec Henri et Samantha en
pensant très fort à Alphonse.
Puis le jour arrive où Téna doit aller voir le garagiste. Il partit de chez lui ce
jour là vers les treize heures de l’après-midi sous une chaleur accablante.
Quand le garagiste le vit de nouveau arriver, son ami réparateur fit cette
petite remarque.
- Le garagiste : Téna ! content de te revoir. Ta voiture a déjà un certain âge.
Elle est bonne à mettre à la casse.
- Téna : Bon et bien merci.
- Le garagiste : Tu sais ce qui te reste à faire ?
- Téna : Je vais en racheter une autre.
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